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Déclaration de la 
Coalition des Militants de Cannabis Latino-Américains 
à l'occasion de la
 
IV Conférence Latino-Américaine sur les Politiques de Drogues

Nous, organisations civiles pour la réforme des politiques sur les drogues et la défense des droits des consommateurs et des producteurs non-commerciaux de cannabis, membres des Mouvements Cannabiques de l'Argentine, le Brésil, le Costa Rica, le Mexique, le Paraguay, le Pérou et l'Uruguay, organisés au niveau régional dans la Coalition des militants de Cannabis latino-américains (CLAC), sont heureux de la réalisation de la quatrième édition de la Conférence latino-américaine sur les drogues et nous sommes reconnaissants de l'attention reçue et de la possibilité nous donnée de faire cette déclaration.

Nous réaffirmons nos exigences de base pour l'auto-culture et des clubs sociaux de cannabis. Nous soutenons toutes les mesures pour séparer le cannabis des marchés illégaux et recommandons la réglementation du cannabis à travers des mécanismes sans but lucratif.
Nous proposons aux représentants de toutes les organisations présentes, qu'elles incluent dans leurs activités et manifestations le thème du cannabis, son rôle dans la réforme des politiques sur les drogues, dans la réduction des risques et les différents aspects dans lesquels il peut être utile à la société.

Nous revendiquons des gouvernements de nos pays de procéder du discours sur la nécessité de modifier les politiques de drogues, à des actions concrètes. Nous leur rappelons que dans deux états des États-Unis la vente réglementée de la marijuana a été approuvé, que la Hollande se retira dans son intention de limiter les Coffee Shops et qu’en Amérique latine l’Uruguay prend des décisions importantes à cet égard, pour le bien-être de ses citoyens. Nous apprécions l'intention des organismes internationaux de tenir une nouvelle réunion de l'UNGASS en 2016, mais constatons que la réforme se passe maintenant et nous n'attendrons donc pas, raison pour laquelle nous continuerons à inciter les consommateurs de cannabis pour cultiver leurs propres plantes.

Nous saluons le mouvement de cannabis colombien et profitons de l'occasion pour exprimer notre intérêt à mieux le connaître, nous l’assurons de vouloir travailler ensemble parce que unis, nous pouvons obtenir davantage de résultats. Nous tenons également à saluer les cultivateurs d'autres plantes et rappeler à nos dirigeants qu'il est impossible d'interdire la nature.
Bogota, le 6 Décembre 2012