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Assemblée générale des Nations Unies 2016, 1er anniversaire de l'adoption de l'Agenda 2030 et des Objectifs de développement durable. |
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Utrecht, Pays-Bas, 14 janvier 2025 |
Cher lecteur,
Vous trouverez ci-dessous 3 lettres adressées aux Nations Unies, classées par ordre décroissant d’envoi entre le 19 septembre et le 20 décembre, à M. Guterres, le Secrétaire général de l’ONU et M. Volker Türk, HCNUDH. Aucune réponse n’a été reçue à ce jour. Etant donné que l’action est prévue pour le 4 février prochain, Journée internationale de la fraternité humaine, nous nous abstiendrons pour le moment de toute nouvelle tentative de contacter directement l’ONU. Au lieu de cela, nous vous informons par la présente directement sur la campagne. L'action concerne :
NOTRE PARTENARIAT AVEC LA TERRE MÈRE :
Le sauvetage de l’Objectif de Développement Durable oublié – « ODD 18 : Accès à l’Aliment de la vie »
Nous vous invitons cordialement à prendre note de cette action, et de participer.
Avec les meilleurs vœux pour une bonne année 2025 et nos salutations distinguées.
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Utrecht, Pays-Bas, 20 décembre 2024
Nations Unies
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits humains
M. Volker Türk
Genève, Suisse.
Objet : tromperie du Secrétaire général des Nations Unies et autrerization des consommateurs de drogues par la Division des objectifs de développement durable des Nations Unies.
Monsieur le Haut-Commissaire, cher M. Türk,
Votre Excellence,
Par la présente, je souhaite réagir au nom de notre Drugs Peace Institute (DPI) à votre déclaration de Varsovie du 4 décembre dernier, selon laquelle les personnes qui consomment des drogues ont toujours été laissées pour compte et que la formulation d’une réglementation raisonnable sur les drogues en réponse à l’échec total de la guerre contre la drogue est également vouée à l’échec, « à moins que nous ne garantissions leur véritable participation à la formulation et à la mise en œuvre de la politique des drogues ».
Dans la même veine, notre Drugs Peace Institute avait déjà adressé une contribution au Secrétaire Général de l’ONU en septembre dernier à l’occasion du Sommet du Futur, intitulée « Notre partenariat avec la Terre Mère : Le sauvetage de l’Objectif de Développement Durable oublié, l’ODD 18 : Accès à l’Aliment de la vie ».
En l’absence de réponse à ce message, nous l’avons transmis à nouveau à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre dernier. Cette fois-ci, par mesure de sécurité, via un outil de réponse structuré proposé sur le site du Département des affaires économiques et sociales de l’ONU, sur les pages de sa Division des objectifs de développement durable (DSDG), avec le bouton « Contactez-nous ». Malheureusement, cette tentative a également échoué. Après plusieurs répétitions, la seule réponse affichée est restée : « Message d’erreur. Impossible de soumettre le formulaire. Veuillez contacter l’administrateur du site si le problème persiste. »
Comme aucune erreur technique n’a pu être identifiée et que le problème persistait, notre attention s’est portée sur le contenu du message. Il s’est avéré que la prohibition des drogues était à l’origine de l’erreur : le terme « drogue » a dû être effacé des différents champs de saisie, c’est-à-dire dans « Organisation », « Email » et « Message ». Le fichier joint au message a également été refusé.
(La preuve de ce déroulement des événements vous sera fournie sur demande.)
Pour protéger le Secrétaire général des influenceurs consommateurs de drogue, l’algorithme DSDG n’accepte qu’un Institut de paix conventionnel et une guerre propre et sans drogue. Les consommateurs terroristes sont habilement mis à l’écart. Nous avons été avertis bien sûr que le contrôle des drogues est un régime international autonome, avec ses propres normes, structures et systèmes de contrôle. Ceux-ci, comme nous le savons tous, sont basés sur les mensonges inscrits dans les traités de contrôle des drogues et semblent justifier la tromperie continue de leurs responsables. Cependant, nous pensions qu’entre les deux univers concurrents du contrôle des drogues et de la défense des droits humains, le Secrétariat de M. Guterres serait correctement isolé des activités qui compromettent son programme.
Dans notre cas, le DSDG prohibitionniste nous forcerait à nous cacher derrière un pseudonyme et à nous renier nous-mêmes et notre message pour participer au débat organisé par l’ONU sur un avenir durable sur Terre. Un avenir que beaucoup dans l’environnement de l’ONU souhaitent établir sur la déforestation de la Terre, y compris le déracinement des liens des peuples autochtones avec leur passé spirituel par l’extermination de leurs plantes enthéogènes et l’interdiction de leur utilisation, avec le mépris arrogant des NU pour les conséquences sur la durabilité elle-même, y compris la possibilité pour les humains modernes de se reconnecter avec la Terre par sa communication enthéogène et de contribuer de cette manière au débat.
Bien que le mensonge puisse sauver l’utilisateur de devenir un Autre, il ne le sauvera jamais de l’extinction de la nature et de la disparition de la Terre. Évidemment, la vérité est préférable.
Vous pouvez donc convenir, cher M. Türk, que notre Institut ne peut pas participer à cette tromperie du DSDG et ne fera pas usage de leur formulaire d’inscription.
Le DSDG jouant un rôle clé dans le soutien du système des Nations Unies aux ODD et à la révision de l’Agenda 2030, notre DPI se trouve actuellement dans une situation où nous ne savons pas comment aller de l’avant.
Le HCDH étant aujourd’hui « centré sur les droits humains dans la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité », nous avons pensé que nous pourrions vous demander de nous aider et de transmettre cette invitation aux personnes compétentes au sein du secrétariat de M. Guterres.
Enfin, une note personnelle. Avec cette action, notre petite équipe conclut un demi-siècle d’actions de paix avec la drogue. Celles-ci se sont principalement concentrées sur la recherche dans la littérature et les interventions auprès du Comité Nobel norvégien et de la Cour pénale internationale. Le seul résultat positif que nous pouvions attendre était d’attirer l’attention et de faire comprendre des situations socialement pertinentes mais mal comprises. Nous y sommes parvenus dans une certaine mesure. Une première exception fut l’intervention en 1972, lorsque la demande de paix avec la drogue du chef tribal des Batéké de Nsa au Congo Brazzaville au Secrétaire général de l’ONU, à l’époque M. Kurt Waldheim, a été rejetée par le Représentant résident local du PNUD. Je serais très heureux que cette omission puisse encore être corrigée et que la demande puisse être transmise à M. Guterres. Je vous remercie d’avance
Le Drugs Peace Institute se réjouit de recevoir un avis de réception de cette lettre et espère que vous pourrez nous aider. Nous vous remercions d’avance pour votre aimable considération.
Cordialement,
Adriaan Bronkhorst
Ex-PdlGaD
Institut de Paix de Drogues
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Utrecht, le 5 décembre 2024
Nations Unies, Secrétariat
Le Secrétaire général, M. António Guterres
New York, États-Unis.
Objet : suite à notre lettre du 19 septembre concernant l’invitation oubliée aux Gardiens de l’Aliment de la Vie pour le Sommet de l’Avenir.
Monsieur le Secrétaire général, cher M. Guterres,
Votre Excellence,
Suite à notre lettre mentionnée en objet, restée sans réponse, j’ai l’honneur de vous adresser par la présente, à l’occasion de la journée internationale des droits humains, un suivi car la nécessité d’une réflexion approfondie sur l’ajout d’un ODD 18 – « Accès à l’Aliment de la vie » à l’ensemble existant de 17 Objectifs de développement durable est devenue de plus en plus évidente.
Les derniers mois ont en effet montré un glissement mondial vers des politiques nationales plus égocentriques, couplé à une tolérance décroissante envers les minorités ainsi qu’envers ceux qui les défendent, y compris votre propre organisation. Une réflexion profonde sur les choix décrits dans notre rapport « NOTRE PARTENARIAT AVEC LA TERRE MÈRE : Le sauvetage de l’Objectif de Développement Durable ODD 18 : Accès à l’Aliment de la vie » (version 02), s’impose donc de toute urgence.
La guerre contre les drogues, une guerre contre les remèdes naturels destinés à restaurer l'écosystème humain lorsqu'il est déséquilibré, vise particulièrement les personnes les plus défavorisées de nos sociétés, à qui nous imposons les conditions de survie les plus dures et les privons en outre des médicaments qui pourraient soulager leur douleur et leur souffrance, alors que la Terre les fournit en abondance.
La Convention unique sur les stupéfiants de 1961 prétend contraindre l'humanité à rompre à jamais son lien spirituel avec la Terre mère et à vivre comme des orphelins et des complices dans le monde de ses ravisseurs, comme des traîtres, ou à rester en union avec la nature, comme des criminels, mais fiers et heureux de s'opposer au mal et de défendre notre droit à la vie éternelle pour la postérité.
En tant qu’ambassadeur ultime de la paix, votre destin est d’affronter les plus grands guerriers et les rebelles les plus inflexibles. Les gardiens de l’Aliment de la vie font sans aucun doute partie de ce dernier groupe, car le respect de la vie est notre motivation et seule la paix est son habitat naturel.
De ce point de vue, nous sommes des alliés naturels car nous poursuivons nous aussi la seule mission divine confiée à l’humanité : la protection de l’intégralité de l’existence, l’intégrité de la creation.
Parce que nos revendications en matière de vie, y compris le droit d’accéder à l’Aliment de la vie, à la liberté de pensée, de conscience et de religion, et au respect de la biodiversité, s’inscrivent toutes dans les objectifs fondamentaux que votre Secrétariat est censé poursuivre et peut partager avec nous, nous pensons que la paix avec les drogues s’inscrit dans les importantes missions actuelles des Nations Unies et que le thème de la campagne 2024, « Nos droits, notre avenir, maintenant », l’exprime parfaitement.
Cher M. Guterres, je tiens à réitérer au nom de notre équipe Paix de Drogues que nous avons confiance en votre engagement et que nous vous souhaitons, ainsi qu’au Secrétariat des Nations Unies, beaucoup de succès dans la poursuite de la protection des droits de l’homme de l’humanité.
Sincèrement vôtre,
Adriaan Bronkhorst
Ex-PdlGaD
Institut de Paix de Drogues
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Utrecht, le 19 septembre 2024
Nations Unies, Secrétariat
Le Secrétaire général, M. António Guterres
New York, États-Unis.
Objet : l’invitation oubliée aux Gardiens de l’Aliment de la Vie pour le Sommet de l’Avenir.
Monsieur le Secrétaire général, cher M. Guterres,
Votre Excellence,
C'est un plaisir de vous saluer à ce moment historique que vous nous avez fait connaître. Pour nous,
utilisateurs de substances enthéogènes, c'est un privilège de rencontrer en vous le défenseur du
respect des droits de l'homme de nous tous, comme vous l'avez démontré en défendant nos rituels
pendant vos années à la tête du gouvernement portugais. C'est pourquoi nous nous adressons à vous
avec espoir en ce moment crucial pour l'avenir de notre planète vivante.
Nous comprenons que les Nations Unies organisent un Sommet de l’Avenir les 22 et 23 septembre
prochains, au cours duquel les dirigeants mondiaux adopteront le Pacte pour le futur, présentant un
nouveau consensus sur la manière dont nous pouvons offrir un meilleur présent et préserver l’avenir.
On nous rappelle que « cette opportunité unique dans une génération est l’occasion de rétablir la
confiance érodée et de démontrer que la coopération internationale peut atteindre efficacement les
objectifs convenus et faire face aux menaces et opportunités émergentes ». Le résultat, déclarez-
vous, « sera un monde mieux préparé à gérer les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui
et à l’avenir, pour le bien de toute l’humanité et des générations futures ». Pour réussir, notre
mission est de nous libérer de nos divisions et de tisser des partenariats pour atteindre les Objectifs
de Développement Durable de l’Agenda 2030.
Nous, consommateurs des plantes enthéogènes de la nature, gardiens de l’Aliment de la vie, n’avons
pas été informés de l’existence du Sommet, ni invités à participer à ses travaux préparatoires ni aux
Journées d’action finales. En tant que victimes de la guerre mondiale contre la drogue, la seule
guerre déclenchée et toujours menée sous l’égide de l’ONU, nous sommes consternés que cette
question ne soit même pas à l’ordre du jour du Sommet alors qu’il est généralement admis que la
paix en matière de drogue est une condition préalable au succès de l’Agenda 2030. L’interdiction des
substances psychotropes constitue un obstacle à la réalisation de la plupart des 17 ODDs.
En plus d’être un obstacle à la réalisation de la plupart des 17 Objectifs de Développement Durable,
l’interdiction des substances psychotropes constitue un déni flagrant des droits fondamentaux à la
liberté de religion, d’opinion et d’expression d’;une grande partie de la population mondiale.
Bien que le préambule de la Déclaration universelle des droits de l'homme stipule que : «
Considérant que les États membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l’Organisation des
Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales »,
l'exclusion des consommateurs de substances enthéogènes et de leurs compagnons utilisateurs de
médecine traditionnelle du Sommet de l’Avenir, signale la poursuite de la violation par l'ONU et les
États membres de leur engagement solennel à défendre nos droits humains fondamentaux.
Nous ne pouvons que protester avec véhémence contre les politiques actuelles d’appropriation et
d’éradication de nos plantes et de nos substances médicinales, et dénoncer l’ostracisme intrafamilial,
la marginalisation sociale, la persécution publique et les conséquences génocidaires que ces
politiques de lèse-humanité nous font subir.
Nous avons perdu notre confiance dans l’ONU et ses États membres à cause de leurs politiques
trompeuses en matière de « drogue ». Ce n’est qu’en s’attaquant concrètement aux mensonges sur
lesquels ces politiques sont basées que l’ONU pourra contribuer à renforcer la confiance dont nous
et notre communauté mondiale avons besoin pour assumer la tâche de rajeunissement de la
planète.
Aucun raisonnement, qu’il soit idéologique ou religieux, n’a été capable de produire le récit
unificateur dont l’humanité a besoin pour inverser son extinction auto-infligée. Nous sommes obligés
d’éteindre la raison humaine elle-même pour saisir le message de la planète Terre, celui auquel nous
appartenons et que nous voulons si désespérément adopter. Des habitants de la jungle aux citoyens
aliénés de la société de consommation, notre consommation de ce que nos ancêtres appelaient à
juste titre « l’Aliment de la vie » nous rappelle la nature en nous et notre lien avec la nature dans
toute sa biodiversité. Ce lien est succinctement décrit dans les mots du chef amazonien Yawanawá
Nixiwaka :
« Nous sommes les seuls sur cette planète à parler encore la langue de l’eau, de la
terre, de l’air, desétoiles, des animaux, de la forêt et de toute la Création de la planète. Non seulement nous
protégeons la nature, mais nous sommes la nature elle-même.
Nous sommes les enfants qui n’ont jamais quitté la maison, la maison du Créateur divin. » |
Si nous écoutons cette voix de la nature, le sentiment d’appartenance personnelle à une même
maison planétaire peut susciter notre effort commun en faveur d’un partenariat et d’une
coopération à l’échelle mondiale. Ce partenariat spécial devrait inclure l’ONU, car il vise à donner à
chaque être humain la possibilité de faire l’expérience, au-delà de toute domination, de l’unité de
l’humanité et de la création dans une liberté absolue de pensée et de sentiment. Cette liberté
absolue de la religion personnelle du cœur est ce que promet notre Déclaration des droits de
l’homme, mais que la Prohibition nous refuse.
Monsieur le Secrétaire général, nous avons le plaisir de vous présenter notre contribution au
Sommet de l’Avenir dans notre rapport de fond « Réponse enthéogène au Sommet du futur – Notre
partenariat avec la Terre mère ». Veuillez le considérer comme l’opération de sauvetage interdite de
l’« Objectif de développement durable 18 – La protection de l’Aliment de la vie ».
Nous attendons avec confiance votre réaction et souhaitons aux Nations Unies un sommet réussi.
Cordialement,
Adriaan Bronkhorst
Ex-PdlGaD
Institut de Paix de Drogues
Cc: Organes des NU, Ambassades, ONGs, Gardiens de l’Aliment de la Vie
Drugs Peace Institute – Foundation, Chamber of Commerce Utrecht, The Netherlands, KvK 41213130 www.drugspeaceinstitute.org |
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